Nous savons combien ce texte est aujourd'hui attendu. L'extension du droit à la PMA – car il s'agit bien d'une extension et non de la création d'un nouveau droit – est attendue par de très nombreuses femmes et familles, mais aussi par des professionnels, des scientifiques, des médecins, des infirmiers et des infirmières. Beaucoup ont craint de voir ce texte repoussé aux calendes grecques, sacrifié sur l'autel de la crise. Nous sommes heureux qu'il n'en ait rien été, même si, disons-le, j'aurais préféré que cette seconde lecture ait lieu deux ou trois semaines plus tôt. L'inquiétude de voir l'examen du projet de loi différé était d'autant plus forte qu'avec la crise, de nombreux projets parentaux ont dû être repoussés du fait de la fermeture des frontières.
Attendu, ce texte l'est aussi parce qu'il correspond à une réalité qui existe depuis des décennies ; il y va de notre obligation de protéger des enfants et des familles entières. C'est avec fierté et responsabilité que nous abordons l'examen en seconde lecture.