Oui, vous osez tout !
De plus, vous mentez : vous avez juré, la main sur le coeur, que vous vous opposeriez à la GPA. C'est faux ! Votre nouveau texte lui ouvre la porte en prévoyant une transcription quasi automatique à l'état civil de l'acte de naissance d'un enfant né par GPA désignant un parent d'intention. Comment empêcherez-vous demain un couple d'hommes d'avoir des enfants, au nom de votre sacro-sainte égalité, en louant le ventre d'une femme, quand vous autorisez aujourd'hui un couple de femmes à procréer ? Toutes vos dénégations n'y changeront rien.
Vous exigez la parité, sauf en matière de filiation. Vous exigez l'égalité, sauf pour les enfants, dont certains connaîtront leur père et d'autres, par votre faute, ne le connaîtront pas. Vous qui invoquez à tout bout de champ le principe de précaution, vous l'oubliez lorsqu'il s'agit des enfants, de nos enfants ! J'aurais aimé pouvoir m'adresser à M. le garde des sceaux : il aime les défis ; défendra-t-il ces enfants qui, dans vingt ans, attaqueront l'État français pour les avoir délibérément privés de père ?