Le monde du sport a été particulièrement affecté par la crise du fait de l'arrêt total de l'activité des structures et de la disparition, des écrans et des stades, de toute compétition et de tout événement sportif. Lorsque l'on sait que l'annulation d'un match de football représente pour l'organisateur une perte de 5 millions d'euros, on arrive facilement au manque à gagner de 20 milliards que vous avez évoqué pour le monde sportif.
Je suis attachée au plan de relance du sport. Au-delà de l'épanouissement personnel de chacun, auquel les éducateurs sportifs, les associations et les structures privées telles que les salles de sport ont largement contribué pendant le confinement en organisant le sport à la maison grâce aux programmes en ligne, je crois intimement que le sport est crucial pour l'éducation de nos enfants – nous allons y travailler avec Jean-Michel Blanquer – et pour la santé de nos concitoyens – nous allons y travailler avec Olivier Véran et Brigitte Bourguignon – , mais aussi pour la transition écologique, à laquelle le secteur va participer en réduisant l'impact carbone des très nombreux équipements sportifs qu'il convient de rénover, et pour le lien social, auquel les associations sportives contribuent.
Dès le déconfinement, nous avons donné aux associations sportives la possibilité de solliciter tous les dispositifs financés par l'État : aide à la trésorerie – au total, 3 milliards d'euros y seront consacrés dans le domaine du sport, le soutien à l'activité partielle étant prolongé jusqu'à la fin du mois de septembre – , aide à la transformation – sachez que 60 % des structures qui ont contribué à l'opération « vacances apprenantes », dotée de 200 millions d'euros, sont des structures sportives – , mais aussi aide à l'emploi. Ainsi, dans le cadre du plan jeunes, plus de 2 500 jeunes seront orientés vers des emplois relevant du monde du sport, qui seront financés par l'Agence nationale du sport. De même, 3 000…