Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, je vous parle non sans émotion et à plus d'un titre : en tant que membre des groupes d'amitié France-Turquie et France-Azerbaïdjan, mais aussi en tant que président du groupe d'amitié France-Arménie, dont de nombreux membres s'associent à ma question.
Depuis le 12 juillet dernier, des affrontements transfrontaliers meurtriers ont lieu entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Ces combats interviennent après les propos du président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, qui a menacé de quitter les pourparlers de paix sur le Haut-Karabagh, jugeant que son pays avait « le droit de chercher une solution militaire au conflit ». La Turquie, hélas, semble lui apporter son soutien. Nous ne pouvons que le condamner.
La région du Haut-Karabagh est historiquement arménienne. Ses vallées parsemées d'églises et de monastères, parfois plus que millénaires, en témoignent. Mais elle fait l'objet de contestations depuis qu'en 1921, ce territoire, alors peuplé à 95 % d'Arméniens, fut rattaché à l'Azerbaïdjan par Staline.
Monsieur le ministre, qu'a fait et que compte faire la France pour défendre la cause de la paix, de la liberté, de la fraternité et de la démocratie dans la région, pour éviter que le Caucase ne s'enflamme et pour trouver une solution politique, pacifique et pérenne, au conflit du Haut-Karabagh ?
Le 06/08/2020 à 14:13, Laïc1 a dit :
Le haut Karabagh est clairement arménien.
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