La monoparentalité ou l'homoparentalité ne constituent donc pas en soi un obstacle à l'accueil ou à l'éducation d'un enfant.
Ensuite, il n'est pas question de nier la place du père ou son rôle dans la construction d'un enfant – comme j'ai pu l'entendre. Mais le reconnaître n'est pas contradictoire avec l'acceptation d'autres modèles familiaux, tout aussi respectables, au sein desquels un enfant peut s'épanouir. La société française a évolué et le modèle familial ne se résume plus à une configuration unique, je pense que vous le savez tous. Il faut accueillir les nouvelles formes familiales et non les stigmatiser ni les mettre en danger.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit : les femmes seules se mettent parfois en danger pour former une famille, par des aventures d'un soir ou le recours à des donneurs trouvés sur internet – il y a bien longtemps que les femmes qui souhaitent avoir des enfants seules peuvent y parvenir. Le passage des frontières, lui, est réservé aux plus aisées, ce qui aboutit à une inégalité. La PMA offre un cadre sûr en matière de santé et de filiation. Nous devons faire confiance à ces femmes, les considérer capables de mûrir leur projet et de sécuriser suffisamment la vie de leurs enfants. L'ouverture de la PMA aux femmes non mariées et aux couples de femmes est une belle mesure, que nous sommes très fiers de défendre.
Le 07/08/2020 à 08:34, Laïc1 a dit :
"La société française a évolué et le modèle familial ne se résume plus à une configuration unique, je pense que vous le savez tous."
On ne fait pas n'importe quoi avec les enfants, ce ne sont pas des objets, et ce n'est pas parce que la science peut faire n'importe quoi que la société va l'admettre. Car science sans conscience n'est que ruine de l'âme, et la société contrairement à la caste politique aux ordres des lobbys, a encore une conscience.
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