Il vise à ajouter au code civil un article 310 A ainsi rédigé : « Nul enfant ne peut être privé par la loi du droit d'avoir un père et une mère ». Il s'agit d'une défense de l'altérité. Nous pensons que l'altérité est quelque chose non seulement d'important, mais de fondateur pour l'enfant.
À ce sujet, j'aimerais revenir sur la question de l'identité gay, lesbienne, bisexuelle, transsexuelle ou transgenre. Ces distinctions, rappelle Sylviane Agacinski, ne sont pas dépourvues de pertinence, mais elles ne peuvent en aucun cas effacer ou remplacer la distinction de sexe. Elles la confirment au contraire, car il n'y aurait aucun sens à se dire bisexuel, par exemple, s'il n'existait pas au moins deux sexes ! Nous revendiquons le maintien de l'altérité sexuelle dans la filiation d'un enfant.