Le principe essentiel, c'est celui de la non-reconnaissance d'un droit à l'enfant. Il convient de renforcer sa portée. Nous devons placer l'enfant, le plus vulnérable d'entre nous, au centre de notre droit, au lieu de le chosifier et de lui imposer des filiations improbables.
Pour ce faire, cet amendement propose une rédaction un peu différente des autres. J'ai bien écouté ce que nous a dit en commission Mme Dubost, qui nous a conseillé d'amender plutôt l'article 16 du code civil : suivant vos conseils, madame la rapporteure, et espérant ainsi recueillir un avis favorable, je vous propose de compléter cet article par la phrase : « Nul, ni quiconque, n'a de droit à l'enfant. »