N'est-ce pas une manière d'échapper à une réalité que vous voulez ignorer, une réalité dont les Français, eux, ont conscience et qui fait d'ailleurs l'objet de l'article 7 de la Convention internationale des droits de l'enfant, aux termes de laquelle celui-ci a, « dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d'être élevé par eux » ?
J'ai également en mémoire le propos d'un célèbre pédopsychiatre que nous avons auditionné à l'invitation de Mme la présidente de la commission spéciale et qui, dans une formule certes un peu provocatrice, déclarait : « Un enfant n'a pas besoin d'amour, il a besoin de parents. »