– Étaient présents tous les membres de l'EPTA ainsi que les membres associés comme les États-Unis et le Japon. Nous a été présentée la vision de la mobilité future par différents pays. Chaque pays européen s'y intéresse différemment, selon ses moyens et la politique de son gouvernement. Dans un contexte de réchauffement climatique, les pays européens sont unanimes pour trouver des moyens écologiques à long terme. Dans le domaine de l'utilisation et de la production des véhicules électriques, les pays les plus avancés sont respectivement la Norvège et, au-delà de l'Europe, les États-Unis – avec Tesla qui développe les batteries les plus performantes.
La France doit respecter son Plan Climat et nous avons voté la fin de la consommation des énergies fossiles à l'horizon 2040. Nous devons trouver des énergies et des moyens de déplacement propres, et améliorer le mix énergétique pour sortir progressivement du nucléaire. L'hydrogène fait partie des solutions alternatives pour la motorisation des véhicules. Mais nous avons encore beaucoup d'efforts à faire, pour éviter d'utiliser un procédé de fabrication de l'hydrogène émettant lui-même du dioxyde de carbone. À l'Opecst d'examiner quelles sont les solutions les plus propres pour conseiller le Gouvernement, notamment pour atteindre l'objectif de la suppression des ventes de voitures à essence ou diesel en France en 2040.
Cette rencontre, avec de nombreux scientifiques, était très conviviale. Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse, parmi beaucoup d'autres, seront heureux de travailler avec nous.