– Nous sommes face à une problématique proche de celle que M. Villani évoquait au sujet des algorithmes. Un avis a été rendu, et nous devons donner aux citoyens la possibilité de mesurer dans quelles conditions il l'a été et quel crédit on peut lui accorder.
La polémique actuelle se nourrit du fait qu'un rapport confidentiel est discuté par des scientifiques selon des méthodologies non explicitées, autour de pièces qui ne sont pas communiquées. Il ne s'agit donc pas pour nous de rendre un avis sur le produit, mais d'évaluer les moyens déontologiques selon lesquels une institution doit donner aux citoyens des éléments pour qu'ils se forgent leur propre jugement.
C'est parfaitement conforme à la mission plus générale que M. Villani nous proposait sur l'appropriation par le citoyen des problèmes scientifiques.