Ensuite, les recherches sur l'embryon ouvrent bien d'autres perspectives, ne serait-ce que celle de mieux comprendre l'embryogenèse et les prémices de l'organogenèse. Cela nous permettrait de nous prémunir de différentes maladies qui surviennent chez les enfants.
Rappelons-nous enfin que les recherches sur le nouveau-né, comme sur le foetus humain, sont autorisées dans notre pays. Il serait curieux d'imaginer une différence de traitement entre l'embryon et le foetus.
Ces recherches sont bien sûr très encadrées. Je vous renvoie au premier avis du Comité consultatif national d'éthique, émis en 1984, qui définit les conditions d'utilisation des tissus foetaux et embryonnaires d'origine humaine à des fins thérapeutiques et scientifiques. Tout y est déjà indiqué. Grâce à cet encadrement, il n'y a pas eu de dérapage. Restons-en là.