C'est une analyse au microscope, qui consiste à observer la segmentation et l'aspect extérieur d'un embryon. Cela ne sert nullement à opérer une sélection génétique, et l'appréciation de la qualité ne se fonde pas sur des critères génétiques, soyez complètement rassurés.
Pour clore le débat, cette terminologie – que l'on peut certes critiquer – est inscrite dans la loi depuis 2004 et a été conservée à chaque révision des lois de bioéthique. Quand on connaît le sens du mot « qualité », il n'y a pas de raison de nourrir de telles craintes. J'invite donc les auteurs des amendements à les retirer.