Pour la clarté de nos débats, et en complément des propos de M. le ministre, distinguons bien la collecte, qui pourrait reposer sur des centres privés, et la distribution, qui doit être placée sous la responsabilité d'un organisme dépourvu de lien financier avec le couple de receveurs.
L'exclusion du secteur privé à but lucratif ne concerne pas seulement les embryons. Ces amendements ouvriraient une brèche : à terme, l'autorisation pourrait être étendue à tous les autres éléments et produits du corps humain, ce qui serait très dangereux.
L'accueil d'embryons déjà congelés correspond à une activité très spécialisée et sensible. Il n'est pas nécessaire, alors que vingt-neuf centres existent déjà, de la confier à des centres privés.
Monsieur le rapporteur, la notion de carence que vous évoquez me semble bien imprécise, d'autant plus que le ressort des ARS, chargées de constater les carences, s'étend désormais à des régions de taille XXL, imaginées par vos amis socialistes sous le précédent quinquennat. Tout cela pourrait conduire à des dérives marchandes. C'est pourquoi nous nous opposons à votre amendement.