Il vise à assurer la formation des médecins pratiquant la PMA en matière de discriminations LGBTIphobes. Ces discriminations sont, nous le savons, la conséquence concrète de préjugés plus ou moins conscients, qui peuvent être intériorisés par la population dans son ensemble, notamment par les praticiens. Compte tenu de la responsabilité qui échoit à ces derniers lorsqu'il s'agit de décider si un couple de femmes peut recourir à l'AMP, il importe qu'ils bénéficient d'une formation suffisante pour éviter les biais discriminants.
Il ne s'agit en rien de stigmatiser le corps médical : ces biais existent dans toute la société, d'où l'importance des campagnes de pédagogie et de formation dans le service public et à l'école. Nous sommes tous engagés pour qu'on en fasse davantage en la matière.
Ce projet de loi prévoit l'extension d'un droit. Il faut l'accompagner de moyens et d'outils pour toutes les parties prenantes, afin de faire reculer les discriminations, qui pourraient avoir des conséquences très graves sur la continuité des projets parentaux des personnes concernées.
C'est pourquoi nous proposons de préciser, à l'alinéa 38, que l'équipe médicale doit être formée à la lutte contre toutes les discriminations.