Il s'agit non pas de savoir si l'on est favorable ou non à l'extension de la PMA à tous les couples, mais de la question du fonctionnement de la sécurité sociale. Nous ne sommes pas, en l'occurrence, en face de gens malades. La seule chose que l'assurance maladie puisse prendre en compte, c'est l'infertilité, un risque médicalement assumé. Les cotisants de l'assurance maladie ne comprendraient pas qu'on indemnise des actes qui échappent, de toute évidence, aux objectifs de la sécurité sociale.
Qu'on soit pour ou contre l'extension de la PMA, il faut différencier les sujets : quand même y serait-on favorable, il ne faut pas aller jusqu'à modifier les conditions d'exercice de la sécurité sociale, parce que cela ouvrirait la porte à un grand nombre de dérives.