Madame la présidente de la commission des affaires étrangères, comme vous l'avez dit, la France porte depuis toujours une attention particulière au Liban. Cette attention l'a conduite à s'engager pour la stabilité, la sécurité et l'unité de ce pays, un pays qui, dans une région en guerre, reste un modèle de diversité, qu'il faut absolument préserver.
C'est pourquoi la démission du Premier ministre libanais, M. Hariri, nous préoccupe. Elle ouvre une période d'incertitude qu'il faut clore rapidement. Face à cette situation, la France agit pour que les partis libanais et tous ceux qui exercent une influence au Liban s'engagent pour que la situation revienne au plus vite à la normale. L'enjeu est que M. Hariri puisse retourner librement dans son pays pour clarifier sa situation conformément à la Constitution libanaise.