Je comprends l'objectif que vous poursuivez mais il me semble un peu intrusif de demander au donneur d'indiquer tout son arbre généalogique. Je rappelle par ailleurs que les donneurs sont sélectionnés à partir de questionnaires médicaux très poussés et de tests sanitaires, notamment génétiques. Ils transmettent donc d'ores et déjà aux CECOS, les centres d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humain, les données de nature à répondre à vos attentes. Il faut en outre, comme je viens de le dire, tenir compte du secret médical : on n'a pas à tout révéler, d'autant que ces questionnaires sont déjà très longs – une quinzaine de pages. Conformément à l'engagement pris à l'époque par Mme Buzyn, j'ai pu en prendre connaissance et après en avoir discuté avec les représentants des CECOS que nous avons auditionnés, je les juge déjà largement suffisants.
Quelles certitudes aurait par ailleurs le donneur sur l'état de santé des membres de sa famille ? On ne sait pas toujours ce qu'il en est dans ce domaine.