On peut vous retourner l'argument, monsieur le secrétaire d'État : si l'enfant est en conflit avec ses parents, justement à cause du problème que vous soulevez, s'il traverse une crise d'adolescence compliquée parce qu'il cherche d'où peut venir la différence qu'il perçoit et que vous lui refusez la seule solution qui s'offre à lui en lui interdisant l'accès aux informations non identifiantes et en l'interdisant également à ses parents, vous n'allez pas faire cesser le conflit, vous allez au contraire l'attiser ! C'est un parcours qui doit être fait avec les parents, ensemble, en famille. D'ailleurs, en tant que secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles, vous êtes bien placé pour savoir qu'à l'heure actuelle, quand un enfant veut accéder à ses dossiers médicaux, il doit y aller avec ses parents. Si l'on adoptait votre logique, il faudrait changer beaucoup de choses dans notre pays pour couvrir les cas de conflit avec les parents !