Monsieur Fuchs, je suis étonné, pour ne pas dire estomaqué, par vos arguments. Votre précédente intervention a d'ailleurs conduit à l'adoption d'un amendement dont je vous avouerai que j'ai un peu de mal à me remettre.
Ne peut-on se fier au libre choix et à la responsabilité des gens ? Au moment où il donne, le donneur sait sous quel régime légal, et à quoi il doit donc s'attendre. Ne peut-on lui faire confiance ? Pourquoi avoir une vision infantilisante des choses et vouloir l'accompagner en se projetant dix-huit ans plus tard ? Lorsqu'il donne ses gamètes, il connaît les règles !
Madame Ménard, les donneurs avec lesquels vous avez travaillé ne sont pas les donneurs de demain.