Avant de passer à l'article 4 et d'accueillir au banc M. le garde des sceaux, je tiens à vous dire, mesdames et messieurs les députés, à quel point je suis fier, à quel point nous devons être fiers de l'adoption de l'article 3. Il permettra à un certain nombre d'enfants d'accéder enfin à une partie de leur récit, de leur histoire, et donc de se développer et de s'épanouir de la meilleure façon possible.
J'espère cependant que ce progrès majeur ne sera pas entaché par un recul des droits de certains enfants. Comme je l'ai déjà dit, je regrette que certains droits, comme l'accès aux informations relatives à l'origine, aient été transférés aux parents. Ces droits devraient être attachés à la personne elle-même, c'est-à-dire à l'enfant et non à ses parents.
J'espère que dans l'intimité des cercles familiaux, cela n'entraînera pas d'effets délétères pour les enfants.