Intervention de Didier Martin

Séance en hémicycle du jeudi 30 juillet 2020 à 15h00
Bioéthique — Article 4

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

Ce n'est certes pas la première fois !

Monsieur Brindeau, nous avons participé ensemble aux débats et aux auditions en commission spéciale. Aujourd'hui, vous expliquez une nouvelle fois que la filiation suppose l'union d'un homme et d'une femme. Ce débat est derrière nous, il a été tranché dans le code civil, mais aussi dans le droit romain. À l'occasion de la commission spéciale, j'ai appris la citation suivante : « Pater is est quem nupti demonstrant. » Cela signifie : « Le père est celui que les noces désignent. » On ne parle donc pas de fusion charnelle, ni d'un homme et d'une femme. La filiation à l'égard du père se justifie par les noces. Ne nous embrouillez pas en parlant encore une fois, à propos de la filiation, de l'union d'un homme et d'une femme.

Deuxièmement, vous nous proposez la solution de la filiation adoptive sous prétexte qu'elle vient du Sénat – la Haute Assemblée marquée, comme on le sait, par la sagesse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.