Je me félicite d'une telle priorité.
La musique est, de toutes les industries culturelles françaises, celle qui s'exporte le plus et qui compte le plus de leaders mondiaux. Cependant, le soutien à l'exportation de la musique est encore trop modeste, puisque l'État n'y consacre que 1,5 million à travers sa contribution au budget du Bureau export, soit environ dix fois moins que le soutien public à l'export des films français.
Or, l'importance croissante du live renchérit l'exportation de la musique – elle coûte souvent peu à produire mais cher à exporter. Par conséquent, je suis favorable à l'augmentation de la subvention du Bureau export de la musique française pour valoriser les artistes français dans d'autres territoires et contribuer au renforcement de notre influence à l'étranger.