Madame Genevard, quand vous interrompez des recherches pendant un an, ce n'est plus la peine de les reprendre. La recherche est un monde très compétitif, toutes les équipes du monde s'efforçant de produire le maximum de connaissances, le plus vite possible. On l'a vu récemment avec la course à la découverte du vaccin. Étant donné cette compétition permanente, interrompre les recherches sur les embryons et les cellules-souches embryonnaires durant un an signifie condamner cette part de la recherche française, où pourtant nous excellons.
On entend beaucoup parler du Japon car le chercheur qui a découvert les propriétés des cellules IPS est japonais ; mais le Japon offre à la recherche sur l'embryon le régime le plus libéral qui existe.