Madame Rabault, les crédits affectés à l'enseignement supérieur culturel sont préservés après la forte hausse de 2017 de plus de 5 %.
Dans les faits, la baisse de 9 millions est entièrement liée à un effet de périmètre pour régulariser une avance de versement au Centre national des oeuvres universitaires et scolaires, le CNOUS. Elle est donc sans conséquence sur les bénéficiaires des dispositifs d'aides.
En effet, en 2018, le ministère continuera d'améliorer l'attractivité de ces écoles et leur insertion dans le paysage de l'enseignement supérieur et veillera à l'insertion professionnelle des diplômés. Cela passera par la poursuite de la mise en oeuvre de la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, la mise en place du conseil national d'enseignement supérieur et de la recherche artistique, le resserrement des liens entre création, innovation, industrie et soutien de la jeune création et des professionnels à la fin de leur cursus, mais aussi, pour finir, par le renforcement de la diversité sociale et culturelle des étudiants et de l'égalité femmes-hommes, notamment avec la mise en place de classes préparatoires intégrées.
Je vous rappelle que tous les ans, ce sont environ 10 000 jeunes qui obtiennent un diplôme dans l'ensemble des chambres professionnelles du ministère – plasticiens, scénaristes, acteurs, designers. Avec un taux de 80 %, l'insertion dans la vie active est particulièrement élevée – nous y avons été très attentifs lors des auditions.
Avis défavorable.