Je tenais à entendre vos explications, monsieur le rapporteur, parce que je sais combien cette question vous tient à coeur. J'aurais aimé pouvoir vous suivre…
Laissez-moi vous lire ce qu'a tout récemment déclaré René Frydman : « Lorsqu'on a commencé à proposer puis à obtenir la naissance du premier bébé double espoir en France, c'est que nous n'avions pas assez de réserves de cordon dans les banques. Mais, depuis, le don de sang de cordon s'est organisé. [… ] Cela devient donc quasiment exceptionnel aujourd'hui qu'on ait besoin d'envisager l'enfant du double espoir. » De fait, voilà six ans qu'on n'a pas recouru à cette technique. Je rappelle ainsi qu'à Besançon se trouve la première banque de sang placentaire. Aussi, est-il bien utile de maintenir cette disposition du bébé médicament ? Nous ne le pensons pas.