Il est important de le souligner, parce qu'en réalité, l'argument avancé par les partisans du DPI-A n'est pas uniquement celui de la viabilité de l'embryon. Le rapporteur Eliaou l'a bien dit : le DPI-A ne permet pas seulement de s'assurer de la viabilité de l'embryon, mais donne accès à bien d'autres informations – c'est déjà le cas en l'état actuel des connaissances, mais peut-être seront-elles encore plus nombreuses à l'avenir – , qu'on ne saurait demander d'ignorer au médecin qui est face au couple. Peut-être sera-t-il d'ailleurs encore plus facile, à l'avenir, de rechercher d'autres anomalies sur l'ADN de l'embryon.
Ce sont ces questions et perspectives que nous devons garder à l'esprit lorsque nous traçons un chemin pour l'avenir de notre pays.