Je voudrais aller dans le sens de mon collègue Pierre-Yves Bournazel, qui a pointé du doigt une difficulté majeure. Je ne doute pas que vous la connaissiez vous aussi, madame la ministre, puisque vous venez de lancer un groupe de travail à ce sujet avec la Ville de Paris. L'État doit prendre toutes ses responsabilités, de même que la mairie de Paris. Nous serons par ailleurs amenés, avec Pierre-Yves Bournazel, à mener une action en ce sens.
Je vous ai fait part tout à l'heure de mon souhait – relayé par d'autres groupes – d'instituer un crédit d'impôt sur le théâtre. Tout ce secteur est en grande difficulté. Au-delà du groupe de travail que vous avez créé, il y a urgence.
Les difficultés que rencontrent les théâtres privés sont dues aux surcoûts qu'entraîne la sécurisation des lieux de spectacle. Parallèlement, nous n'avons pas de réponse au sujet du Fonds d'urgence au spectacle vivant mis en place après l'attaque du Bataclan et qui prendra fin – je dis cela de mémoire – en 2018. Les professionnels souhaitent être en quelque sorte raccrochés au Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation.
C'est une question importante. Il convient, évidemment, que la Ville de Paris prenne elle aussi toutes ses responsabilités. Je me permets d'insister car il y a dans ce budget, concernant le théâtre privé, beaucoup d'absences.