M. Ruffin a raison sur un point. En revanche, il est vraiment emporté par l'idéologie sur les autres.
Le point sur lequel il a raison, c'est qu'il n'est pas normal, madame la ministre, que l'on ne connaisse pas la répartition entre financement public par le biais d'aides fiscales et financement proprement privé. J'ai interrogé il y a déjà plusieurs mois votre collègue de Bercy sur le financement de la Fondation Louis Vuitton évoquée par M. Ruffin : quelles en sont respectivement la partie publique et la partie proprement privée ? J'ai interrogé également votre collègue sur le financement de l'exposition Chtchoukine qui s'y est déroulée d'octobre 2016 à mars de cette année : quelle a été la partie publique et quelle a été la partie privée ? J'attends toujours les réponses. Je crois que vous-même, madame la ministre, ne les avez pas.
Mais là où M. Ruffin se trompe, c'est qu'il ne faut pas confondre mécénat et optimisation ou fraude fiscales. Tout d'abord, je tiens à dire que la Fondation Louis Vuitton du groupe LVMH est une oeuvre admirable de l'architecte Frank Gehry, qui va contribuer assurément au rayonnement et à l'attractivité de Paris.