Intervention de François Ruffin

Séance en hémicycle du jeudi 23 juillet 2020 à 15h00
Dette sociale et autonomie — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Ce ne sont pas eux qui me feront taire, vous le savez, monsieur le président.

Jacques Chirac, donc, déclarait en 2002 : « Aujourd'hui une vérité s'impose : c'est la baisse des charges qui est l'outil [… ] le plus puissant pour réduire le chômage. » Encore avant, Valéry Giscard d'Estaing annonçait une exonération des entreprises de l'impôt sur les bénéfices et des charges sociales.

Ils répètent le même discours depuis trente ans ! Certains diront que cela n'a pas marché. Et alors ? Est-ce une raison pour se décourager, essayer une autre politique ? Non, il faut persévérer, verser davantage, alléger davantage.

Surtout, il faut passer des allégements « d'avant », de l'ancien monde, de la vieille école, aux allégements « d'après ». Ainsi, avec Jeannot Castex, si nous proposons des allégements, ce ne sont pas les mêmes que ceux de MM. Giscard, Chirac, Sarkozy et compagnie ; les nôtres sont résilients. Voilà la rupture ! Voilà ce que c'est que de sortir des sentiers battus, de se réinventer !

Avec nous, la remise en cause est permanente ; nous proposons de nouvelles recettes, un changement de logiciel. Bref, c'est l'imagination au pouvoir !

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