… ni de savoir si nous avons franchi le seuil fatidique de 100 % du PIB, mais de savoir pourquoi on continue à nous prêter de l'argent – autrement dit, l'évolution de la qualité de la signature de la France au cours de la crise.
Mes travaux ont abouti à une conclusion qui peut sembler baroque : la crise a conforté la qualité de la signature de la France. En effet, l'action que nous menons depuis trois ans et la qualité de notre réponse à la crise ont renforcé la confiance de nos créanciers dans la dette française. Ainsi, lorsque nous avons émis de nouveaux titres de dette, la demande des marchés financiers a excédé l'offre. Il faut garder présent à l'esprit que la crise a renforcé notre crédibilité sur les marchés financiers et n'a pas affaibli la qualité de la signature française.