Or c'est l'art qui remplit désormais cette fonction d'offrir une virginité. Celui qui, aujourd'hui, comme Bernard Arnault, vient déverser des centaines de millions d'euros dans l'art ne peut pas être complètement mauvais, se dit-on, alors même qu'il a peut-être bâti sa fortune sur le mensonge – comme on l'a vu chez moi, à Flixecourt – , avec des délocalisations en série, voire en plaçant son argent dans des paradis fiscaux.