Il ne faut surtout pas cesser le soutien à toutes les petites entreprises, qui, elles, ne délocalisent pas l'emploi.
Nous nous félicitons également de l'adoption des amendements de soutien à la Guyane et à Mayotte, que mon collègue Gabriel Serville, fervent défenseur de son territoire, avait défendus : ils prévoient un accompagnement nécessaire, tant les conditions économiques et sanitaires sont détériorées dans ces territoires.
Malgré ces quelques points de satisfaction, le troisième projet de loi de finances rectificative s'inscrit dans la même logique que les précédents : beaucoup d'argent public mis sur la table – 460 milliards d'euros en tout, de notre argent, l'argent des contribuables – , mais une partie de cet argent est malheureusement distribuée à des grands groupes, à des filières entières, sans aucune condition de maintien de l'emploi, de formation ou d'investissement dans l'environnement et la protection du climat. C'est là que le bât blesse, et pas qu'un peu.
Pour prendre un exemple, l'industrie automobile recevra 8 milliards d'euros de soutien public – par 8 millions, mais 8 milliards, c'est énorme !