Cet amendement du Gouvernement, déposé aujourd'hui, va dans le sens de celui que j'ai défendu en commission élargie, mais qui tendait à ajouter aux crédits du Burex un montant plus élevé, de 1 million d'euros.
Le Burex accompagne chaque année près de 300 professionnels dans le développement à l'international des carrières de leurs artistes. C'est le seul outil de tous les acteurs de la filière pour assurer la veille de marchés, la présence des artistes lors de plus de quatre-vingts événements professionnels dans le monde entier et le soutien financier à leurs projets d'export.
Cet acteur indispensable au secteur musical ne disposait pas jusqu'à présent de moyens suffisants, même si, vous l'avez dit, il était prévu de relever de 800 000 euros le montant de sa subvention. Au vu de la dimension hautement stratégique que revêt désormais l'export dans son modèle économique, il fallait une augmentation significative.
Pour illustrer ce rayonnement et le dynamisme de nos talents, je citerai Willy William, numéro un au monde sur Spotify avec plus de 465 millions de streams, numéro un des ventes dans plus de vingt pays, et qui a obtenu plus de 1,3 milliard de vues sur YouTube.
L'industrie mondiale de la musique connaît, sous l'impulsion du streaming et des évolutions récentes de l'économie de la production de spectacles, une transformation historique dans laquelle il est évidemment nécessaire de l'accompagner. Nous sommes donc favorables à l'amendement gouvernemental, même s'il est vrai que nous aurions souhaité un abondement plus important.