C'est avec une vraie joie que j'ai participé à nos travaux en commission sur cette proposition de loi, et plus particulièrement sur son titre II relatif à l'expérimentation territoriale visant à supprimer le chômage de longue durée.
Cette expérimentation est née d'un long processus : je ne reviendrai pas sur toute son histoire, elle a été évoquée plusieurs fois. Je rappelle simplement qu'elle a été initiée en 1995 à Seiches-sur-le-Loir par l'entrepreneur social Patrick Valentin, puis lancée en 2011 par ATD Quart Monde – vous connaissez la suite.
Aujourd'hui, les dix territoires qui y participent emploient 818 personnes dans treize entreprises à but d'emploi. Depuis le début de l'expérimentation, ce sont 965 emplois qui ont ainsi été créés. Le Gouvernement, en cette période de crise sanitaire et sociale, a le souci de renforcer la lutte contre la précarité et pour l'emploi, et l'ouverture de cette expérimentation à de nouveaux territoires est l'un des objectifs de l'article 4.
Grâce à nos travaux en commission, à une volonté transpartisane, et à l'engagement de la rapporteure et de notre responsable de texte, nous proposerons d'augmenter le nombre de nouveaux territoires concernés par l'extension de l'expérimentation. Notre groupe soutiendra ainsi un amendement visant à passer de quarante à soixante territoires au total ; cinquante nouveaux territoires viendraient donc s'ajouter au dix existants.
Portés par le dynamisme, l'enthousiasme, et l'humanité des personnes engagées dans les projets déjà en cours dans nos territoires, comme c'est notamment le cas dans ma circonscription à Asnières-sur-Seine, j'espère que nous parviendrons – je n'en doute pas – à un accord unanime sur cette extension.