Il est important, puisqu'il vise à préciser la façon dont nous voulons étendre le champ de l'expérimentation.
Pour bien cadrer les choses, rappelons qu'il s'agit non pas de procéder à une généralisation, mais de poursuivre une expérimentation. Comme je l'ai indiqué à l'issue de la discussion générale, l'association TZCLD partage avec nous l'idée que cette expérimentation n'a pas vocation à apporter une réponse à l'augmentation massive du nombre de chômeurs que nous avons observée ces derniers mois et que nous déplorons. Le travail réalisé dans les TZCLD prend un certain temps ; ce n'est donc pas une réponse à l'urgence, ni une réponse massive. Pour reprendre une expression employée par nos interlocuteurs de l'association, c'est un travail de dentelle.
Néanmoins, nous avons entendu les attentes des territoires, des élus locaux et de l'association elle-même quant à l'augmentation du nombre de territoires participant à l'expérimentation et à leur représentativité. Nous devons veiller à ce que l'ensemble des territoires concernés reflète la diversité des situations dans notre pays. Il doit y avoir des territoires ruraux, des territoires périurbains – Asnières-sur-Seine a été évoquée – , des territoires ultramarins.
C'est pourquoi nous proposons de porter le nombre de territoires concernés de dix à soixante, soit une multiplication par six. Cette échelle nous semble pertinente pour le laboratoire que constitue l'expérimentation des TZCLD.
J'entends souvent dire que 120 territoires sont prêts à se lancer.