Notre première responsabilité consiste évidemment à sécuriser les salariés qui relèvent des dispositifs existants – je suppose qu'ils nous écoutent. C'est évidemment ce que nous allons faire.
Un comité scientifique a procédé à des évaluations ; il n'a pas recommandé de continuer sans changement et de nous contenter d'étendre le dispositif. Il nous a demandé de mieux articuler l'expérimentation avec les autres structures de l'insertion par l'activité économique. Il nous a alertés sur la nécessité de plans d'affaires pour les entreprises dont il est question. Accessoirement, il nous a aussi alertés au sujet du coût par poste par rapport à d'autres dispositifs. Nous devons aussi traiter de ces sujets, parce que l'insertion par l'activité économique compte de nombreuses structures différentes et que notre responsabilité consiste à toutes les accompagner. C'est pour cela que nous voulons augmenter de 100 000 le nombre des personnes bénéficiaires.
Nous parlons d'une expérimentation très intéressante, qui va chercher des citoyens qui n'ont pas encore été vers les autres structures d'insertion par l'activité économique. Mais je rappelle que celles-ci accueillent 140 000 personnes et que nous voulons qu'elles en accueillent 100 000 de plus.