Je soutiens ces deux amendements identiques, qui enverraient un signal bienvenu. Pourquoi repousser à demain ce qui peut être décidé aujourd'hui ? La mesure proposée a toute sa place, je crois, dans un texte relatif au CESE, puisqu'elle est de nature à le rendre plus accessible, au-delà des citoyens, aux députés que nous sommes.
Cet après-midi, j'évoquais le cas du projet de loi de programmation de la recherche, au sujet duquel le CESE, réuni en séance plénière, exposera son avis le 22 septembre prochain. Le Parlement, lui, commencera l'examen du texte un jour avant : c'est problématique, et cela montre le peu de cas qui est fait des avis du CESE, alors qu'ils devraient nourrir notre réflexion et les propositions que nous formulons.
Il serait donc symboliquement bienvenu, je le répète, d'intégrer la mesure ici défendue. Cela nous éviterait aussi d'avoir à chercher ces documents par nous-mêmes alors que nous devons déjà en chercher tant d'autres, ici ou là, pour notre travail parlementaire. L'adjonction de ces avis aux dossiers législatifs des textes qui nous sont soumis nous faciliterait la tâche, en plus d'envoyer un signal positif.