Ce projet de loi organique visait à transformer le CESE en une nouvelle chambre des conventions citoyennes. Plusieurs dispositions vont dans ce sens. Il y avait au départ, nous l'avons dit en commission, des trous dans la raquette : ainsi, l'éthique et la déontologie n'apparaissaient pas dans le texte initial.
Nous avons apprécié l'écoute et l'ouverture dont vous avez su faire preuve ; l'amendement déposé par le Gouvernement après l'article 10 bis en est un exemple. Nous avons su travailler ensemble pour avancer, et c'est à l'honneur de tous.
Les avancées ont été rappelées – je pense à l'abaissement du nombre de signataires nécessaire, comme à celui de l'âge, à la possibilité de saisine du CESE par les groupes minoritaires, à la création du déontologue, du code de déontologie, à la déclaration d'intérêts.
Tout cela est satisfaisant ; la place faite aux outre-mer ne l'est pas. Cela a été longuement évoqué tout à l'heure ; des propositions ont été faites et elles méritent d'être regardées de près, monsieur le ministre. Ne vous montrez pas frileux sur ce type de sujet. Le consensus est possible et, le rapporteur l'a dit, nous pouvons progresser.
Le groupe Socialistes et apparentés soutient ce texte, tout en attendant beaucoup des débats au Sénat, dont nous attendons d'autres avancées.