Il vise, lui aussi, à réduire la durée de la période de dix à sept ans – jusqu'en 2027.
Madame la ministre, vous avez déclaré vous engager pour 2021 et 2022 – des dates proches. Or, en commission des finances, depuis trois ans, nous vous avons vus pratiquer des annulations de crédits.
De plus, chaque année, des responsables de programmes sont plus ou moins dépensiers, Bercy leur demandant de serrer la vis. Nous refusons d'être les dupes de l'affichage budgétaire, puisque nous savons qu'il existe toujours un écart entre les budgets votés et leur exécution. Cet écart, bien sûr, peut être légitime, mais il peut également se révéler excessif, surtout en matière de recherche, laquelle exige des investissements.
De plus, s'agissant des grands organismes, il n'est pas rare que le directeur général de la recherche envoie des notes pour leur demander de maîtriser leur masse salariale. Il existe donc des décalages assez importants entre le plafond d'emplois et le nombre d'emplois effectivement créés. Vous annonciez tout à l'heure 5 000 emplois supplémentaires : soit, mais ce qui m'intéresse, c'est de savoir si la masse salariale va suivre ! Si ce n'est pas le cas, nous serons encore une fois face à de l'affichage. On peut faire beaucoup de choses en communication politique, mais nous aimerions voir des actes ; pour l'instant, nous n'en avons pas vraiment vu.