Il vise également à réduire la période de la programmation pluriannuelle de dix à sept ans, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, pour mieux coller à l'agenda européen, dont le programme Horizon Europe courra de 2021 à 2027. Il s'agit de permettre à la France de conserver une logique de financement en accord avec le calendrier européen – même si j'entends bien, monsieur le rapporteur, que vous vous appuyez sur l'Agenda 2030 des Nations unies. Ensuite, pour éviter que la PPR – programmation pluriannuelle de la recherche – ne subisse trop les aléas politiques, ce qui pourrait nuire à son ambition.
Nous sommes certains que, grâce à cette modification, chaque chercheur de notre pays sera rassuré et saura qu'il peut compter sur une programmation ambitieuse et réaliste.