Il devrait satisfaire Mme Rabault, puisqu'il vise à faire face aux conséquences dramatiques de l'utilisation du chlordécone dans les Antilles durant vingt ans.
Depuis 2005, seuls dix projets de recherche portant sur le chlordécone – dont sept exclusivement consacrés à cette molécule – et trois projets sur le paraquat et d'autres molécules ont été financés, pour un budget total de 5,7 millions.
Le nombre de projets soutenus et les montants consacrés ne sont donc pas à la hauteur des enjeux. Faute de priorité politique en la matière, en particulier s'agissant des techniques de dépollution des espaces contaminés, de nombreux projets de recherche n'aboutissent pas ou doivent se contenter des ressources disponibles à l'intérieur des universités et des structures de recherches.
Si l'on se fie par ailleurs aux données transmises par l'ANR, seul un projet de recherche sur six, présenté pour étudier les effets du chlordécone dans l'environnement, dispose d'un financement de l'État.
L'amendement propose de compléter la première phrase de l'alinéa 94 par ces mots : « , de même que le progrès des techniques de dépollution et de remédiation des sols et des eaux. »