Il est proposé par le groupe La République en marche. Le projet de loi présente la trajectoire budgétaire de trois programmes: le 150 « Formations supérieures et recherche universitaire, le 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » et le 193 « Recherche spatiale ». Si le rapport annexé évoque largement les deux premiers, tel n'est pas le cas du troisième, pour lequel n'est présentée que la trajectoire budgétaire, sans les orientations. L'amendement vise à combler ce manque.
Le domaine spatial apporte à notre pays, et plus généralement à l'Europe, des connaissances en sciences de la terre et de l'univers. La France participe à de nombreuses missions scientifiques européennes ou internationales d'exploration : la dernière, « Mars 2020 », prévoit que l'astromobile « Persévérance » se pose sur la planète rouge en février prochain.
Le domaine spatial fournit également des données d'observation, de télécommunication et de positionnement qui irriguent les recherches dans de nombreuses disciplines comme la médecine et la physique.
Surtout, le spatial est incontournable pour la protection de l'environnement.
Enfin, le spatial est, dans la recherche technologique, un outil de souveraineté et un levier de développement économique, ce dont il faut avoir conscience. Il faut maintenir un niveau de recherche très élevé pour faire face à la compétition internationale exacerbée. Les deux défis principaux sont le maintien d'un accès autonome à l'espace via le lanceur européen Ariane et de notre avance technologique dans les satellites.
Veuillez me pardonner d'avoir été un peu longue, mais nous ne parlons pas souvent de ce sujet dans l'hémicycle.