Il va dans le même sens que celui que vient de défendre M. Reiss. Il tend à supprimer les mots « le cas échéant », afin que les prévisions qui concernent les crédits de paiement des programmes budgétaires mentionnés à l'article 2 soient automatiquement sujettes à actualisation.
L'article prévoit déjà des affectations et établit des prévisions jusqu'en 2030, ce qui, nous l'avons déjà dit, se révèle être une méthode pour le moins hasardeuse au regard des nombreux événements – y compris politiques, bien entendu – qui peuvent survenir sur un tel laps de temps. L'un des outils à utiliser pour donner au processus toutes ses chances de réussir me semble être une actualisation annuelle automatique.
Puisqu'il me reste quelques secondes, j'en profite revenir sur la nécessité de développer les universités dans les villes moyennes. Madame la ministre, je vous ai déjà interrogée à deux reprises tout à l'heure sur ce sujet, tout comme je l'avais fait en octobre 2019, par le biais d'une question écrite à laquelle je n'ai jamais obtenu de réponse. J'aimerais savoir quels sont vos projets pour les villes moyennes, afin de savoir si vous avez réellement pour projet de déconcentrer les universités. Les villes moyennes, comme les autres, vont-elles enfin avoir accès aux universités ?