Comme nous serons amenés tout à l'heure, à la demande du groupe La République en marche, à voter par scrutin public sur l'article 2 – nous serons d'ailleurs un certain nombre à voter contre – , il faut que les choses soient claires. Mme la ministre estime que la durée de dix ans est à prendre ou à laisser. Or nous considérons, pour notre part, que l'on pourrait agir autrement, et nous avons déposé des amendements en ce sens, qui ont été systématiquement rejetés, visant à mettre le paquet en début de période, de 2021 à 2023, et à fixer à 2027 la date d'échéance de l'objectif des 3 % du PIB dédiés à la recherche. Ces deux objectifs n'ayant pas été acceptés par le Gouvernement, qui ne souhaite pas aller en ce sens, nous ne pourrons pas voter en faveur de l'article 2. Je ne voudrais surtout pas que l'on nous enferme dans une posture et que l'on nous accuse de refuser des moyens à l'enseignement supérieur et à la recherche. Ce n'est pas du tout le cas, au contraire : nous considérons que cet article n'est pas à la hauteur des enjeux !