Au cours des douze dernières années, la politique du handicap du CNRS a fait l'objet de trois protocoles d'accord successifs, signés par toutes les organisations syndicales. Il est évident que les organismes de recherche participent sans restriction à cette politique. Pour accompagner cette politique exemplaire, le FIPHFP – Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique – a accordé au CNRS des financements de plus de 5 millions d'euros chacun. Cette exemplarité a également valu au CNRS d'occuper l'un des quatre sièges réservés à l'État au comité national du FIPHFP.
Chaque année, les organismes de recherche consacrent 16 % de leurs recrutements à des personnes handicapées. Avec les universités, ils sont les seuls employeurs publics à proposer des embauches en catégorie A+ à des personnes handicapées – à hauteur de 30 % des postes considérés – , sans compter leur politique de recrutement de doctorants en situation de handicap. Enfin, ils soutiennent de très nombreux programmes de recherche touchant au handicap. Ce n'est donc pas parce que les organismes de recherche n'ont pas de schéma pluriannuel, contrairement aux établissements universitaires, qu'ils se désintéressent de la question.
Je demande donc le retrait de cet amendement ; à défaut, l'avis sera défavorable.