Vous nous avez déjà servi cet argument en commission, ce qui m'avait personnellement sidérée, de surcroît venant de femmes. Quand j'ai présenté tout à l'heure notre amendement sur l'égalité hommes-femmes, vous avez répondu qu'avec le concours, il n'y avait pas de problème, que tout le monde était payé de la même manière et que les femmes n'étaient pas plus précaires que les hommes. Maintenant vous dites que, comme les femmes ont du mal à passer le concours parce qu'elles doivent s'occuper des enfants et faire le ménage, ce sera plus facile pour elles. La précarité pour les femmes, c'est plus facile ! Ce n'est pas nouveau, mais nous n'en voulons plus.
Quand ma collègue Elsa Faucillon parle, c'est la pause, on rigole.