Nous avions par exemple décidé d'autoriser l'expérimentation et la recherche sur les OGM en vase clos, et de l'interdire en plein champ, dans la nature, parce que les représentants du peuple avaient considéré qu'il était dangereux d'y procéder, pour les générations à venir et pour la biodiversité. C'est l'Assemblée nationale qui a décidé de cela.
Or, aujourd'hui, dans un projet de loi qui a trait au fonctionnement des universités et des organismes de recherche – on se demande d'ailleurs pourquoi précisément dans ce texte – , vous remettez en cause ce qui a été décidé par le Parlement sur cette question des OGM, ainsi que sur les biotechnologies et sur de nombreux autres sujets qui relèvent du code de l'environnement, à l'issue d'un Grenelle, après des mois de discussion.