Elles ont été construites par le Parlement. Le principe de précaution a été mis en avant, et nous avons considéré, en tant que représentants du peuple, que nous ne mettions pas en danger notre avenir en autorisant l'expérimentation des OGM en vase clos. Ce fut un épisode remarquable.
Aujourd'hui, la même question revient, mais sous une forme bien plus inquiétante, car au cours de cette législature – vous n'êtes pas nécessairement responsable de tout cela, madame la ministre – ont été adoptés la loi relative à la protection du secret des affaires et des textes qui donnent la liberté d'agir et demandent éventuellement de rendre compte après. Or nous savons que, sur ces sujets, après, c'est trop tard.
Le principe de précaution doit s'appliquer. Si vous voulez aller plus loin, madame la ministre, remettez l'ouvrage sur le métier, nous sommes prêts à débattre. Mais, s'il vous plaît, ne le faites pas de cette manière.