Aujourd'hui, l'écart est si important entre le nombre de chercheurs et de chercheuses qualifiés et le nombre d'ouvertures de postes – en sociologie, par exemple, ce sont environ 230 qualifiés pour 28 ouvertures de postes – que le nombre d'années qui s'écoulent avant qu'un jeune chercheur n'obtienne sa titularisation ne cesse de s'allonger. Cette précarisation de long terme décourage un grand nombre de chercheurs hautement qualifiés, qui finissent par chercher du travail dans un autre pays.
Plutôt que de permettre la titularisation massive de chercheurs et d'éviter ainsi la fuite des cerveaux et la souffrance au sein des laboratoires, l'article 5 propose de prolonger la durée des contrats précaires. Cet amendement vise donc à le supprimer.