Une fois encore, madame la ministre, la manière dont vous traitez cette question est vraiment révélatrice. Quand on lit un texte de loi, il a évidemment deux facettes : ce qui s'y trouve et ce qui ne s'y trouve pas. Vous avez entendu nos collègues Villani et Pinel : ils ont insisté sur l'importance de la question qu'ils soulèvent – question qui avait déjà été abordée à l'occasion de l'examen du précédent projet de loi concernant l'enseignement supérieur et la recherche, alors que Mme Fioraso siégeait au banc du Gouvernement.
Or je note, année après année, une inertie assez incroyable. Et cette inertie est le fait d'une partie de l'administration qui ne veut surtout pas qu'on valorise le doctorat. Plus que jamais, madame la ministre, je vous interpelle donc : le rôle du politique est, à un moment donné, d'affirmer ce qu'il souhaite. Et le fait que vous n'ayez pas fait clairement figurer dans le texte une sérieuse valorisation du doctorat par l'État lui-même dit tout.